L'industrie touristique kenyanne a connu de nombreux problèmes au cours des dernières années, car elle avait du mal à attirer les touristes et à combattre l'image négative dont elle était l'objet. Le pays doit impérativement retrouver une bonne image, pour tenter de rebondir après avoir été confronté à un nombre de visiteurs faible et une série d'avertissements sécuritaire concernant Nairobi et Mombasa, qui étaient autrefois des destinations clés pour les touristes, mais dont la fréquentation a été en baisse constante depuis plusieurs années suite à de nombreuses attaques. Ceci a conduit l'office du tourisme kényan à mettre en oeuvre des mesures d'urgence pour améliorer l'économie touristique. La création d'une meilleure image est un aspect de la question, mais d'autres domaines comme les taxes font aussi l'objet d'une attention accrue.
En réduisant les impôts et en améliorant la perception qu'a le public du pays, certains espèrent que l'industrie touristique du pays va retrouver sa bonne santé.
Les impôts trop élevés sont une grande partie du problème car ils découragent les visiteurs et les investisseurs. Par exemple, les frais d'atterrissage aux grands aéroports et les prix des randonnées dans les parcs kényans sont exorbitants. Les autorités locales ont décidé de revenir sur ces mesures en réduisant les prix et en investissant dans les aéroports pour en retirer par la suite plus d'argent. Les frais d'entrée pour les parcs d' Amboseli et de Nakuru ont été réduits, passant de 90 $ à 80 $, les taxes d'aéroport aussi. De plus, à partir du 29 mai, tous les billets d'avion vendus par les agences kenyannes ne seront plus soumis à la TVA. Les taxes de l'aéroport de Mombasaont été réduites de 40% et celles de l'aéroport de Malindi de 10%. En marge de ça, le financement a également été approuvé pour mettre l'aéroport de Malindi aux normes internationales afin qu'il puisse accueillir de plus gros avions et plus de vols directs. Malindi est une station balnéaire clef, donc le manque d'accès direct était problématique. Grâce à ces mesures, allant de pair avec une campagne de médias en ligne pour le marché européen qui sera opérationnelle dans quelques semaines, il semble que les autorités kenyanes font tout pour combattre leur image de nation dangereuse et pour attirer les investisseurs.